5 choses qui peuvent mal se passer lors de la vente d’un établissement vétérinaire

Karen E. Felsted – Veterinary Economics – 23/04/2017

Avec plusieurs années d’expérience et pour avoir assisté à différents échecs lors de rachats d’établissements vétérinaires, je souhaitais partager ces problèmes pour vous éviter quelques faux pas.

Il faut protéger vos intérêts financiers bien entendu. Que ce soit pour vendre ou acheter des parts dans une structure vétérinaire, voici quelques problèmes typiquement rencontrés qui peuvent faire échouer un bon accord.

Ignorer les problématiques de prix

Quand une personne achète à une autre personne, l’un des points cruciaux est le prix d’achat. Vous pouvez déterminer un bon accord pour les deux parties en vous faisant accompagner par un professionnel dans le domaine financier vétérinaire. Mais, croyez-moi, les acheteurs ou les vendeurs ne sont pas toujours raisonnables et il peut parfois être difficile d’obtenir un accord.

Ne pas tenir compte des futures conditions de travail

Si le vendeur veut travailler plus d’heures ou plus longtemps que ce que l’acheteur souhaite, cela peut perturber la négociation. Les vétérinaires gérants qui veulent vendre mais qui vont vouloir continuer à s’impliquer et décider sur tous les sujets peuvent devenir un problème. Prévoyez en détails dans le contrat un protocole précisant combien de temps un ancien gérant va rester et quelles seront ses futures prérogatives.

Rester bloqué sur l’immobilier

Parfois, l’ancien gérant possède le bâtiment et l’acheteur souhaite pouvoir acquérir également les locaux lors du processus de rachat. Il faut prévoir cela dans le contrat de rachat car si le vendeur souhaite conserver la propriété des locaux pour toujours, cela peut être problématique.

Négocier sur la réalité des revenus

Certains gérants d’établissements vétérinaires comptent parfois des dépenses personnelles comme dépenses professionnelles ou ne déclarent pas tous leurs revenus ce qui diminue la rentabilité de leur entreprise. Ce type d’associé tente ensuite de convaincre les acheteurs qu’il y aura plus de rentabilité que prévue lors du rachat.

Je n’ai qu’un conseil : soyez rigoureux dans votre comptabilité car c’est très facile de perdre la confiance d’un acheteur. En effet, si vos comptes ne sont pas crédibles alors pourquoi est-ce que vous le seriez vous-même ?

Négliger les détails

N’oubliez pas de rédiger un contrat précis avec l’aide de conseils (comptables et avocats). Toutes les situations doivent être envisagées (départ, incapacité physique ou même décès d’un associé). Cela doit également inclure les méthodes de valorisation des actions qui seront utilisées lorsqu’un associé souhaite quitter l’entreprise vétérinaire. Il vaut mieux anticiper toutes ces situations de manière contractuelle dès le départ plutôt que se battre sur ces sujets lorsqu’une tragédie survient ou quand vous vous détestez déjà cordialement.

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