Difficile de lâcher prise lors de la vente de sa clinique

Debby Boones – Veterinary Practice News – Octobre 2022

Pour bien préparer la situation après la vente de sa clinique, il est pertinent de se mettre en situation de vente même lorsque cela n’est pas à l’ordre du jour. Pour cela, plusieurs attitudes doivent être encouragées.

Développer votre entreprise et avoir des finances saines

Tout d’abord, si vous souhaitez que votre établissement vétérinaire soit possiblement attrayant pour un acheteur, développez-le. Les cliniques avec trois associés ou plus sont souvent jugées plus attractives par les acheteurs.

Un autre point clé à anticiper est le fait de se préparer à rester quelques temps même après la vente. En effet, les acheteurs vont valoriser la continuité d’activité du vendeur.

Pour être serein lorsque l’on envisage la vente de son établissement vétérinaire, il est important d’avoir un dossier financier attractif. Cela signifie que les dépenses de la clinique doivent pouvoir passer un examen comptable approfondi qui ne manquera pas d’avoir lieu lors des démarches avant une éventuelle cession.

Cela signifie qu’il faut mettre en ordre sa comptabilité parfois 2 à 3 ans avant une éventuelle vente afin que la valeur de votre établissement soit correctement prise en compte. Ainsi, les avantages personnels réglés par la clinique ou les éventuelles espèces non déclarées vont exercer une influence sur la valeur lors de la cession.

Le temps du lâcher prise

Une fois le développement achevé et les finances mises en ordre de bataille, le temps de la vente et des émotions va survenir. En effet, vendre sa clinique est parfois vu comme se séparer de son « bébé ». Il est alors difficile de lâcher prise surtout lorsqu’on a été le principal décideur pendant des années.

De plus, les acheteurs souhaitent en général que les anciens propriétaires continuent à travailler, surtout s’ils produisent une grande partie des actes vétérinaires.

Les temps habituels souhaités par les acheteurs sont d’un à deux ans pour un(e) vétérinaire généraliste et jusqu’à cinq ans pour un(e) spécialiste. Durant ce délai, la clinique se sera plus centrée sur le ou les ancien(ne)s propriétaires et donc, pour vendre, il faut être mentalement prêt à cela.

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