Portrait imaginaire du propriétaire d’animal de compagnie en 2030

Si la relation fondamentale de l’homme à l’animal risque peu d’évoluer, c’est bien une véritable révolution de l’écosystème autour du quotidien de l’animal qui semble se profiler à l’avenir. Et le vétérinaire pourrait bien en être affecté directement.

Un propriétaire omniscient, urbain, hyper-connecté et très exigeant

Dès que les capteurs sur son chat le lui signaleront, le propriétaire déclenchera l’assistant vocal pour qu’un robot intelligent examine à distance son animal. Un 2ème avis sera rendu par le vétérinaire référent de son programme de fidélisation de croquettes, ce qui lui permettra de confirmer le diagnostic qu’il a lui-même établi sur GoogleDog.

Ensuite, le propriétaire commandera une visite mobile par le meilleur vétérinaire de la région, c’est-à-dire celui qui aura le plus de Like sur AvisVets, le service de classement des cliniques. La Veto-car pourra alors intervenir directement chez lui pour soigner son compagnon.

Pour la couverture financière de ses frais vétérinaires, le propriétaire sollicitera sa propre mutuelle. Sa prime annuelle sera calculée en fonction de l’adhésion aux programmes de prévention, de la qualité de l’alimentation et du risque génétique lié à chaque race.

L’animal sera un membre légal de la famille

Le nouveau statut juridique du chat fera de lui un membre à part entière de la famille, y compris au niveau des droits patrimoniaux. L’abandon et la maltraitance seront sévèrement condamnés. Les clonages seront courants ainsi que les achats de chatons sur catalogue ou les enterrements communs avec les pet parents !

Le chat sera complètement autonome avec sa pet door, sa litière et sa gamelle connectée auto-alimentée par son abonnement de livraison de croquettes. L’animal partira en vacances avec son pet sitter et ses amis rencontrés sur FaceCat.

À savoir

La France pourrait compter 17 millions de chats en 2030, (soit trois fois plus que de chiens) et 8 Français sur 10 seront urbains ! En savoir plus.

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