Comment recruter un(e) vétérinaire aujourd’hui ?

Tout a changé en quelques années. Ainsi, il y a à peine 6 ans, une petite annonce pouvait paraître uniquement dans la presse professionnelle au format papier, être relativement succincte avec un simple numéro de téléphone pour joindre le futur employeur et pour autant des candidats appelaient et l’employeur se payait même le luxe d’avoir le choix dans les candidatures.

Être pragmatique dans son recrutement et aller à la rencontre des candidat(e)s

Aujourd’hui, il faut faire preuve de pragmatisme pour aller à la rencontre des candidats qui se font rares car il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Une récente étude ordinale indique un manque systémique de vétérinaire et il faut également intégrer le fait qu’il faut environ 1,5 vétérinaire aujourd’hui pour remplacer le temps de travail d’un vétérinaire d’hier car l’équilibre vie privé vie professionnelle est devenu une priorité.

Face à ces changements, il est nécessaire d’adapter ses méthodes de recrutement et employant les bons canaux et en mettant en œuvre de nouvelles techniques qui utilisent en grande partie le numérique puisque, nous le verrons par la suite, c’est un facteur clé pour recruter aujourd’hui. Il faut également être pragmatique et parfois astucieux en utilisant toutes les occasions possibles pour diffuser une petite annonce.

Différents types de canaux de recrutement à explorer

La large majorité des canaux de recrutement sont désormais numériques: :

  • les job boards dont le plus connu d’entre eux est Vétojob bien entendu
  • mais aussi les réseaux sociaux avec les groupes Facebook d’annonces comme We need you.
  • Il y a également les annonces de la presse professionnelle qui ont digitalisé leurs présentations
  • et des outils plus professionnels et classiquement employés dans d’autres industries comme les agences de recrutement de type Vetovet.

En effet, peu développées dans le monde vétérinaire en France, ces agences de recrutement existent dans d’autres pays dans le monde vétérinaire et bien entendu dans d’autres environnements où il y a même ce que l’on nomme des « chasseurs de têtes ». Cela veut dire que dans un environnement de pénurie, certains individus peuvent être démarchés alors qu’ils sont déjà en poste. Il est probable que ce phénomène s’amplifie dans le domaine vétérinaire en France dans les années à venir.


Et pour finir, il faut mettre en œuvre ses propres canaux de recrutement en particulier via son site Internet (en prévoyant une zone recrutement) et surtout via ses réseaux sociaux (page Facebook, compte Instagram et surtout Page d’entreprise LinkedIn).

La nécessité de consacrer des moyens à son recrutement

Recruter devient stratégique donc cela nécessite de s’y investir pleinement en dégageant du temps et des moyens financiers en rapport avec l’importance stratégique du recrutement dans un marché vétérinaire en croissance actuellement.

  • A court terme, il est nécessaire d’investir et d’organiser son temps pour rédiger un profil de poste précis et clair centré sur les besoins de l’entreprise.
  • Il faut également prévoir des frais d’annonces pour les job boards et les sites d’annonces professionnelles dans la presse par exemple.
  • Il peut également être pertinent, en cas de situation d’urgence, d’investir dans une agence de recrutement à qui on délègue une partie de ce travail.
  • Au-delà de la diffusion d’une annonce, il est également indispensable de muscler, en y mettant les moyens nécessaires, votre présence numérique et en particulier votre site Internet. En effet, une étude menée par la société VetoNetwork fin 2018 auprès d’étudiants de 5ème année mais aussi de jeunes consœurs/confrères sortis depuis 1 à 2 an, indique qu’ils sont 97% à aller voir le site Internet en cas de lecture d’une petite annonce. Ces chercheurs d’emplois précisaient que le site Internet leur permet de voir où ils vont travailler. Ils peuvent observer les locaux, le matériel et également l’équipe avec laquelle ils pourraient travailler. Ils regardent le site Internet mais aussi la Page Facebook qui, selon eux, est une forme de reflet du dynamisme de l’établissement vétérinaire.

Ainsi, en l’absence de site Internet ou avec un site Internet peu attractif ou si l’on ignore les canaux numériques de recrutement, il est encore plus difficile de recruter dans un marché où le recrutement est finalement une véritable compétition.

Pour en savoir plus sur le recrutement, retrouver des contenus sur Capsul’Vet : « Les fondamentaux et les ingrédients de l’équipe par Pierre Mathevet« .

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