Les résistances au développement durable dans une structure vétérinaire

Issu de l’ouvrage Conseils marketing pour les vétérinaires – Éditions Medcom

Chaque numéro, la CMV News vous propose un extrait d’un ouvrage de management vétérinaire. Ce mois-ci, il s’agit d’un extrait de l’ouvrage d’Aurélie TOURMENTE intitulé Conseils marketing pour les vétérinaires. Le passage concerne le développement durable dans une structure vétérinaire (p. 64) :

Les résistances au développement durable dans une structure vétérinaire

Comme souvent lors de changements, les personnes peuvent éprouver certaines résistances, d’autant plus fortes que les vétérinaires n’ont eu ni formations ni conseils dans le sens du développement durable. Certains vétérinaires pensent que le développement durable est limité aux grandes entreprises, or une petite structure a plus de flexibilité et de liberté dans la mise en place d’actions. De plus, en tant qu’entrepreneur et dirigeant, tout vétérinaire est concerné, peut faire changer des choses au niveau local et répondre aux besoins de sa clientèle de plus en plus attentive aux problèmes de société.

D’autres considèrent qu’ils ne sont pas concernés car ils polluent finalement bien moins que certaines entreprises. La démarche de développement durable s’applique, cependant, à n’importe quel secteur.

Ces résistances sont naturelles et permettent d’accepter les changements et d’avancer plus sereinement tout en mettant en place des actions. Les vétérinaires sont concernés pour les achats, le matériel, l’utilisation des énergies, la gestion des déchets et de nombreuses actions peuvent être menées dans ces domaines. Ces dernières permettent à votre clinique d’améliorer son image, de répondre aux attentes et besoins de la clientèle, de mieux gérer les ressources et énergies et de fédérer les équipes autour d’un projet motivant.

Les 7 résistances rencontrées chez les vétérinaires

  1. C’est facile à faire dans les grandes entreprises, mais pas dans une petite clinique comme nous.
  2. Ce n’est pas à nous de sauver la planète. L’État est là pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux, ce n’est pas notre problème.
  3. Les propriétaires ou les éleveurs s’en moquent et ils ne seront pas prêts à payer plus pour cela.
  4. Les vétérinaires ne sont pas concernés, ils n’ont pas d’influence sur ces domaines.
  5. Ce n’est qu’une question d’ajustement : il faut juste essayer de polluer moins.
  6. La clinique vétérinaire n’est pas responsable en dehors de ses murs.
  7. Si nous faisons appel aux avis extérieurs à la clinique, nous perdrons en crédibilité.

Source : Thèse « La clinique vétérinaire et le développement durable », Jean-Philippe Amat.

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